Jacques Wesoly-Wattier
A r t i s t e - P a s t e l l i s t e
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Présentation
 
w Technique w
 
Jacques Wesoly-Wattier utilise comme support unique et exclusif de simples feuilles de papier à dessin. Habituellement, une esquisse du dessin à tracer est d'abord réalisée sur un morceau de papier de récupération de la taille d'une feuille A5.

Après avoir réalisé les dernières retouches sur l'avant-projet, le dessin est tracé au crayon noir gras ou éventuellement au fusain noir sur le support final. Il est ensuite noirci à l'aide de poudre de pastel sec noir et de morceaux d'ouate. Cette étape est cruciale, les zones blanches doivent rester parfaitement vierges de toute salissure.

L'artiste utilise ensuite un morceau de pastel noir et un coton-tige pour terminer l'oeuvre et souligner les différences de contrastes entre les zones noires et blanches du tableau. La technique employée est tellement fragile, qu'il n'est pas rare qu'un tableau finisse dans la corbeille suite à une manipulation hésitante.

Les oeuvres de type scène passéiste sont souvent les plus compliquées à élaborer. En effet, chaque pavé d'une rue est peaufiné de manière individuelle, chaque feuille d'un arbre présente une partie ombrée et une partie éclairée. Il s'agit parfois de plusieurs centaines d'éléments qui doivent être travaillés.

 
w Formats w
 
Toutes les oeuvres se classent selon trois formats :

è Petit : 260mm x 360mm
è Moyen : 420mm x 550mm
è Grand : 500mm x 630mm

Dans la majorité des cas, la présentation est verticale.

 
w Tendances w
 
La première chose que l'on remarque en visitant l'oeuvre de Jacques Wesoly-Wattier, c'est la présence de deux tendances distinctes. D'une part, on peut explorer les scènes passéistes sur lesquelles on remarquera l'omni-présence d'objets et de personnages communs : carrosses, églises, rues pavées, fenêtres éclairées dans la nuit, etc. D'autre part, il y a ces fameux tableaux surréalistes, et plus particulièrement, ceux qui représentent des objets humanisés : des chaises munies de mains, des violons vivants, ainsi que d'autres objets à caractère humain. Cependant, il arrive très souvent qu'une partie d'un tableau surréaliste soit dédiée à la représentation d'une scène passéiste, au travers d'une fenêtre ouverte, d'un miroir. Les deux tendances se complètent, et ne sont pas, comme on pourrait le croire, antagonistes.